Réflexions d’une Jeune Leader de l’eau sur les chemins singuliers de la protection de l’eau

À la suite d’un récent événement-carrière, où les jeunes ont pu entendre un groupe diversifié de panélistes sur ce qui les a amenés à se porter à la défense de l’eau, une Jeune Leader de l’eau a été inspirée à écrire sur ce qu’elle retient de cette rencontre et sur les différents parcours possibles du travail de protection de nos cours d’eau.

Écrit par Carina Harb, Jeune Leader de l’eau

L’événement-carrière qui a eu lieu le 26 janvier dernier a permis à des jeunes comme moi d’en apprendre plus sur les différents choix de carrière liés à la protection de l’environnement. Les panélistes ont emprunté des chemins différents qui ont formé leur vision et leur carrière dans le domaine de la préservation de l’eau et de la nature.

Meredith Brown, anciennement Garde-rivière et maintenant consultante en environnement, a souligné l’importance d’inspirer la communauté à agir et de « travailler pour et avec les gens ». Un des messages importants que je retiens est que tout le monde peut avoir un effet positif et faire une différence.

Rodney Wilts nous a parlé des expériences qui l’ont poussé à devenir avocat en environnement avant de se réorienter vers une carrière d’entrepreneur et de promoteur écoresponsable. Un de ses conseils m’a particulièrement touchée : il ne faut pas craindre le changement. Nous devons rester ouverts aux nouvelles expériences et savoir saisir les occasions qui se présentent à nous.

Une autre panéliste, Anastasia Lintner, prône de meilleures pratiques de protection de l’environnement en tant qu’avocate au sein de l’Association canadienne du droit de l’environnement. Elle a obtenu un doctorat en ressources naturelles avant d’étudier en droit. J’ai aimé son point de vue selon lequel on ne peut pas déterminer la valeur des entités naturelles en des termes économiques; tout être vivant a une valeur intrinsèque.

Mary Trudeau a également suivi sa passion en devenant ingénieure dans le domaine de l’hydrologie. J’admire le fait qu’elle a choisi de rester fidèle à ses valeurs personnelles en faisant de la santé écologique sa priorité en toute situation.

La chanteuse Sarah Harmer s’est impliquée dans le combat contre une gigantesque carrière pour protéger sa communauté et sa ville natale située le long de l’escarpement du Niagara. Je trouve intéressant qu’elle utilise la musique pour revendiquer les droits environnementaux et qu’elle réussisse à faire entendre sa voix d’un bout à l’autre du pays.

Un autre panéliste inspirant est Steven Cooke. Il se passionne pour les poissons et la recherche. Ses études approfondies sont le résultat d’une quête insatiable de connaissances. Il nous a d’ailleurs mentionné que pour s’attaquer aux enjeux environnementaux toujours plus urgents, il nous faut des solutions et, pour les trouver, nous avons besoin d’un ensemble de perspectives et de connaissances différentes. J’ai été marquée par le fait que « les humains sont à la fois la cause et la solution ». Nous devons travailler tous ensemble pour remédier à la situation. 

Étant en deuxième année de mes études en environnement et en science de la santé, je réfléchis beaucoup à quel programme de maîtrise choisir et à quoi ressemblera mon avenir professionnel. Cette discussion m’a rappelé qu’on ne peut pas prédire où la vie nous mènera. Nous ne pouvons qu’accueillir ce qui se présente à nous et ne jamais cesser d’apprendre. Ces personnes remarquables sont la preuve qu’il existe de nombreuses façons de s’impliquer et de faire une différence : les possibilités sont infinies!