À propos de Garde-rivière
des Outaouais

Qu’est-ce qu’un
bassin versant?

À quoi ressemble un
bassin versant en santé?

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    des Outaouais

    Garde-rivière des Outaouais est un organisme de bienfaisance qui joue un rôle de défenseur et de porte-parole du bassin versant de la rivière des Outaouais, fournissant leadership et inspiration pour protéger, promouvoir et améliorer sa santé écologique et son avenir.

    Guidés par une approche scientifique, nous fournissons des informations claires dans le but d’engager le public et de responsabiliser les citoyens et les décideurs, et d’inspirer des actions coopératives permettant de garantir une eau propre, saine et accessible pour toutes les personnes et espèces.

    Pour en savoir plus, visitez garderivieredesoutaouais.ca!

    Qu’est-ce qu’un
    bassin versant?

    Un bassin versant, aussi appelé bassin hydrographique ou bassin de drainage, c’est l’ensemble des terres et des cours d’eau qui se drainent en un seul endroit. Pour illustrer ce concept, imaginez une baignoire. Si vous versez de l’eau à n’importe quel endroit de la baignoire, elle finira par s’écouler vers la bonde au fond de la baignoire. Dans un bassin versant, si de l’eau tombe sur le sol (sous forme de pluie par exemple), elle finira par s’écouler dans une certaine étendue d’eau (soit directement, soit par l’entremise de petits affluents). Cette zone fait donc partie du bassin versant de cette étendue d’eau.

    Chaque étendue d’eau a un bassin versant, qui peut à son tour faire partie d’un autre bassin versant. Par exemple, la région qui se draine dans la rivière Gatineau forme le bassin versant de la rivière Gatineau. Cependant, comme la rivière Gatineau se déverse dans la rivière des Outaouais, toutes ces terres font également partie du bassin versant de la rivière des Outaouais. Le bassin versant de la rivière Gatineau est donc considéré comme un sous-bassin versant du bassin versant de la rivière des Outaouais. Ce dernier contient plusieurs grands sous-bassins versants et est lui-même un sous-bassin du bassin versant du fleuve Saint-Laurent.

    Un bassin versant peut contenir de nombreux types de couvertures terrestres, y compris des forêts, des milieux humides, des étendues d’eau, des villes et d’autres zones aménagées, et des terres agricoles. Les types de couvertures terrestres que l’on retrouve dans un bassin versant ont un effet sur les rivières en changeant la rapidité à laquelle l’eau de pluie se déplace sur le sol. De plus, s’il y a des polluants, des nutriments ou des sédiments, ceux-ci peuvent être emportés vers les cours d’eau et nuire à la qualité de l’eau des rivières. Tout est relié dans un bassin versant: ce qui se passe dans une partie du bassin versant peut avoir de lourdes conséquences ailleurs.

    À quoi ressemble un
    bassin versant en santé?

    Un bassin versant en santé est un endroit où les humains et la nature cohabitent en harmonie. Un endroit où les espèces indigènes prospèrent et où leur habitat reste intact, même à proximité des habitations humaines.

    De nombreux facteurs interdépendants ont une influence sur la santé écologique d’une rivière et de son bassin versant. Par exemple, pour chaque bassin versant, il y a des plages normales et saines de températures de l’eau, de débits, de concentrations de nutriments, ainsi que de populations d’espèces indigènes. Si les conditions s’éloignent de ces plages idéales, s’il y a de la pollution ou l’introduction d’espèces non indigènes, l’équilibre et la santé du bassin versant peuvent être perturbés. Cependant, dans un système aussi vaste et complexe que le bassin versant de la rivière des Outaouais, il y a tellement de variations naturelles, en fonction de la géographie, du temps et des saisons, qu’il est très difficile de déterminer si l’ensemble du bassin versant est en bonne santé ou non. S’il y a de la pollution dans une section de la rivière, mais que les zones en amont sont encore propres, est-ce qu’on peut dire que l’ensemble du bassin versant est en mauvaise santé? Est-ce que la présence d’une espèce envahissante dans une section change quelque chose pour l’ensemble du bassin versant? Malheureusement, il n’est pas simple de répondre à ces questions, mais si nous pouvons détecter et résoudre les problèmes rapidement dans un secteur, nous protégeons également les secteurs environnants. Nous pouvons alors améliorer la santé globale du bassin versant.

    C’est pourquoi Garde-rivière des Outaouais travaille sur un projet d’Étude et surveillance de la santé du bassin versant. Au moyen d’une collaboration avec des experts, des chercheurs universitaires, des communautés algonquines et des scientifiques-citoyens bénévoles, ce projet en cours vise à recueillir et à analyser des données, et à les rendre accessibles au public. La collecte de données est basée sur 14 indicateurs de la santé des écosystèmes aquatiques et se fait dans l’ensemble du bassin versant. En travaillant en collaboration avec une multitude de personnes et de groupes différents et en créant des outils éducatifs accessibles comme ce tableau de bord, nous espérons inspirer et responsabiliser les citoyens du bassin versant à en apprendre davantage sur la santé du bassin versant et à prendre des mesures pour protéger la magnifique rivière des Outaouais.

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    Le Portail de découverte de Garde-rivière des Outaouais est présenté par RBC.

    Garde-rivière des Outaouais tient à remercier RBC pour son généreux soutien qui a rendu le Portail de découverte possible.

    Des fonds supplémentaires pour le projet d’Étude et surveillance de la santé du bassin versant proviennent de :

    Visitez notre site web pour plus d’informations sur nos partenaires et nos financements.

    Y a-t-il des espèces envahissantes dans le bassin versant de la rivière des Outaouais?

    Hélas, oui. Dans les 50 dernières années, le nombre d’espèces envahissantes dans le bassin versant a augmenté considérablement. Les conséquences des espèces envahissantes sur l’environnement, ainsi que la gravité de ces effets, peuvent varier grandement selon les espèces et les habitats. Alors que certaines d’entre elles sont aptes à remplir une niche écologique précédemment inoccupée par les espèces indigènes, ce qui n’entraîne pratiquement aucune répercussion, d’autres sont connues pour supplanter les espèces indigènes au point d’épuiser les ressources et de transformer en profondeur des écosystèmes entiers.

    Malheureusement, l’introduction de la plupart des espèces envahissantes est due aux activités humaines. La libération d’animaux de compagnie, la plantation d’espèces non indigènes dans les jardins domestiques et le déplacement d’embarcations entre différents plans d’eau sans nettoyage adéquat sont les principales causes de l’introduction et de la propagation des espèces envahissantes. Les changements climatiques y sont également pour quelque chose, car les habitats se transforment parfois de telle sorte que certaines espèces prolifèrent et élargissent leur territoire vers des zones qui leur étaient historiquement inaccessibles.

    Explorez les ressources ci-dessous pour en apprendre plus sur les espèces envahissantes dans le bassin versant de la rivière des Outaouais et sur ce que vous pouvez faire pour nous aider à surveiller leur propagation, et la stopper!

    Jérôme Marty, limnologue et membre du Comité de santé du bassin versant de la rivière des Outaouais, explique pourquoi les espèces envahissantes devraient nous préoccuper et discute des conséquences d’une espèce en particulier, la fameuse moule zébrée, sur le bassin versant.

    Carte des espèces envahissantes

    Observations d’espèces envahissantes qui ont été signalées directement à Garde-rivière des Outaouais en 2021. Elles peuvent sembler peu nombreuses, mais les membres de notre communauté nous soumettent aussi leurs observations d’espèces envahissantes via d’autres plateformes comme iNaturalist et Water Rangers depuis plusieurs années. Consultez les cartes ci-dessous pour en savoir plus sur ces observations.

     

    Here are some of the invasive species in the Ottawa River watershed

  • Moule zébrée
  • Salicaire pourpre
  • Myriophylle à épis
  • Hydrocharide grenouillette
  • Gobie à taches noires
  • Écrevisse américaine
  • Renouée du Japon
  • Phragmites envahissants (sous-espèces européennes du roseau commun)
  • Châtaigne d’eau
  • Iris des marais
  • Laitue d’eau
  • Faux-nymphéa pelté
  • Butome à ombelle
  • Balsamine de l’Himalaya
  • Cladocère épineux
  • Moule zébrée

    DESCRIPTION :

    • Petite; entre 2 et 2,5 cm (peut atteindre 4 cm)
    • Coquille triangulaire ou en forme de « D »
    • Noire ou brune avec des rayures blanches ou jaunes en zigzag; le motif peut varier

    HABITAT :

    • Lacs, rivières, étangs où il y a peu de courant ou de vagues
    • Les larves sont en suspension dans l’eau, alors que les adultes s’accrochent à une surface dure comme le bois, la roche, le béton ou les plantes
    • *À cause de la faible teneur en calcium de la rivière des Outaouais, la moule zébrée est pratiquement absente du cours principal

    MODE DE PROPAGATION :

    • Adultes et larves (microscopiques) peuvent être transportés dans l’eau de cale des bateaux
    • Les adultes peuvent également s’accrocher à des surfaces dures comme la coque et le moteur des bateaux, et sur d’autres embarcations et équipements
    • Les adultes peuvent survivre 5 jours en dehors de l’eau (jusqu’à 22 jours si l’air est frais (15º C) et humide)

    RÉPERCUSSIONS :

    • Forme de grandes colonies denses qui peuvent supplanter les espèces de moules d’eau douce indigènes en réduisant les sources de nourriture et les ressources disponibles
    • Peut s’accrocher à la coquille des espèces de moules indigènes, en compromettant leur capacité à se nourrir, à se déplacer et à se reproduire
    • Est liée à l’augmentation des proliférations d’algues indésirables
    • Fait partie du régime du gobie à taches noires, facilitant ainsi sa colonisation

    Salicaire pourpre

    DESCRIPTION :

    • Les plants peuvent atteindre une grande taille — entre 1,5 m et 2,4 m
    • Tige ligneuse et carrée avec feuilles opposées, longues de 3 à 10 cm, à bord lisse
    • Longs épis floraux composés de 5 à 7 fleurs individuelles roses ou pourpres d’environ 1 cm

    ESPÈCES SIMILAIRES :

    • Décodon verticillé, salicaire ailée indigène, pontédérie cordée

    HABITAT :

    • Berges des rivières et des ruisseaux, plaines inondables, milieux humides, marécages, fossés et champs
    • Abondante dans le sud du bassin versant

    MODE DE PROPAGATION :

    • Lorsqu’elle est plantée trop près de la berge, cette plante ornementale peut se propager à d’autres secteurs à cause de la dérive des matières végétales lors d’inondations ou de pluies intenses
    • Les matières végétales (p. ex. morceaux de racine, graines) peuvent aussi être propagées par les bateaux ou toute autre embarcation ou équipement

    IMPACTS:

    • Peut supplanter les espèces végétales indigènes en diminuant les nutriments, les ressources et l’espace disponibles, ce qui nuit à la biodiversité générale

    Myriophylle à épis

    DESCRIPTION :

    • Pousse sous la surface de l’eau
    • Feuilles vertes ressemblant à des plumes, disposées autour de la tige en groupes de 4 ou 5
    • Feuilles composées de 12 segments ou plus, ressemblant à des fils
    • Petits épis floraux rougeâtres de 5 à 20 cm de long qui émergent de l’eau

    ESPÈCES SIMILAIRES :

    • Myriophylles et cornifles nageantes indigènes

    HABITAT :

    • Commun dans les eaux peu profondes (1 à 3 m de profondeur) des lacs, des rivières, des ruisseaux et des étangs, mais peut également se trouver jusqu’à 10 m de profondeur

    MODE DE PROPAGATION :

    • Les matières végétales (p. ex. petits fragments, graines) sont transportées par les bateaux et les autres équipements (p. ex. équipement de pêche, remorque à bateaux, matériel de plongée)

    RÉPERCUSSIONS :

    • Forme des colonies denses et des ramifications qui couvrent de grandes étendues d’eau, éliminant ainsi les plantes indigènes
    • Peut également s’hybrider avec des myriophylles indigènes, créant des espèces envahissantes encore plus agressives

     

    Hydrocharide grenouillette

    DESCRIPTION :

    • En suspension dans l’eau ou enraciné, les racines peuvent atteindre 50 cm de long
    • Produit une seule fleur composée de trois pétales blancs autour d’un centre jaune
    • Feuilles rondes ou en forme de cœur, de 2,5 à 5 cm de large
    • Dessous de la feuille pourpre et veine centrale recouverte d’une matière spongieuse

    ESPÈCES SIMILAIRES :

    • Grenouillette, Brasénie de Schreber indigène

    HABITAT :

    • Les eaux tranquilles des étangs, des rivières, des fossés et des petites baies protégées
    • D’abord introduite à la Ferme expérimentale centrale d’Ottawa, l’hydrocharide grenouillette s’est ensuite propagé au canal Rideau et aux cours d’eau reliés

    MODE DE PROPAGATION :

    • Les matières végétales (p. ex. petits fragments, graines) sont transportées par les bateaux et les autres équipements (p. ex. équipement de pêche, remorque à bateaux, matériel de plongée)

    RÉPERCUSSIONS :

    • Peut former des tapis flottants denses, qui ralentissent le débit, appauvrissent les concentrations d’oxygène et empêchent la lumière d’atteindre les plantes immergées et les animaux aquatiques

    Gobie à taches noires

    DESCRIPTION :

    • Corps brunâtre ou olive, avec taches brun foncé, à l’exception des mâles reproducteurs, qui sont presque entièrement noirs
    • Tache noire proéminente sur la nageoire dorsale
    • Nageoire pelvienne soudée en forme de ventouse
    • Les tubes des narines ne rejoignent pas la lèvre supérieure
    • Corps entièrement recouvert d’écailles

    HABITAT :

    • Dans les lacs et dans les tronçons moyens et inférieurs des rivières, aussi bien près du rivage que dans les eaux profondes
    • Préfère les cours d’eau de substrats rocheux ou sablonneux
    • A été aperçu dans le canal Rideau

    MODE DE PROPAGATION :

    • Dans les eaux de Ballast des bateaux
    • Non intentionnellement introduit comme appât vivant *La possession de gobies à taches noires est illégale en Ontario.

    RÉPERCUSSIONS :

    • Supplante ou chasse les espèces de poissons indigènes et les poissons de pêche sportive

    Écrevisse américaine

    DESCRIPTION :

    • De grande taille; les adultes peuvent atteindre entre 7,5 et 13 cm du rostre (museau) à la queue
    • Taches rouille de chaque côté de la carapace
    • Les pinces sont gris vert ou brun rouge, avec des bandes noires près des extrémités
    • Les pinces présentent une ouverture ovale lorsqu’elles sont fermées
    • Le rostre est lisse, rétréci et distinctement concave

    ESPÈCES SIMILAIRES :

    • Espèces d’écrevisses indigènes

    HABITAT :

    • Milieux humides, étangs, lacs et rivières
    • Préfère les fonds argileux, limoneux ou graveleux qui contiennent des roches et des troncs

    MODE DE PROPAGATION :

    • Relâchée intentionnellement ou non lorsqu’elle est utilisée comme appât

    RÉPERCUSSIONS :

    • Peut supplanter les espèces d’écrevisses indigènes en diminuant les sources de nourriture, les ressources et l’espace disponibles, ce qui nuit à la biodiversité générale

    Renouée du Japon

    DESCRIPTION :

    • De grande taille, atteint 1 à 3 mètres de haut
    • Tiges rondes ressemblant à celles du bambou, de couleur rouge violacé
    • Grandes feuilles ( 7 à 15 cm de long, 5 à 12 cm de large), vert foncé, en forme de goutte d’eau, avec extrémités pointues
    • Produit des fleurs grappes, composées d’une multitude de petites fleurs individuelles blanches ou vert pâle
    • Petit fruit blanc, avec des ailes qui favorisent la dispersion

    HABITAT :

    • Milieux humides et berges des rivières, lacs, ruisseaux et dans les fossés en bordure de route

    MODE DE PROPAGATION :

    • Lorsqu’elle est plantée trop près de la berge, cette plante ornementale peut se propager à d’autres secteurs à cause de la dérive des matières végétales lors d’inondations ou de pluies intenses
    • Les matières végétales (p. ex. fragments de racine) peuvent aussi être propagées par les bateaux ou toute autre embarcation ou équipement

    RÉPERCUSSIONS :

    • Peut supplanter les espèces végétales indigènes en diminuant les nutriments, les ressources et l’espace disponibles, ce qui nuit à la biodiversité générale

    Phragmites envahissants (sous-espèces européennes du roseau commun)

    DESCRIPTION :

    • Forme des peuplements qui peuvent être très denses
    • Peut atteindre une hauteur de 5 mètres
    • Tiges de couleur beige avec feuilles bleu vert
    • Grandes tiges porte-graines denses

    ESPÈCES SIMILAIRES :

    • Phragmites indigènes (forment des peuplements moins denses; les tiges sont d’un brun rougeâtre avec des feuilles jaune vert et de plus petites tiges porte-graines)

    HABITAT :

    • Dans les eaux peu profondes des milieux humides; le long des rives et des berges des ruisseaux, des rivières et des lacs, prés humides et fossés

    MODE DE PROPAGATION :

    • Lorsqu’elle est plantée trop près de la berge, cette plante ornementale peut se propager à d’autres secteurs à cause de la dérive des matières végétales lors d’inondations ou de pluies intenses
    • Les matières végétales (p. ex. fragments, graines) peuvent aussi être propagées par les bateaux ou toute autre embarcation ou équipement

    RÉPERCUSSIONS :

    • Peut supplanter les espèces végétales indigènes en diminuant les nutriments, les ressources et l’espace disponibles, ce qui nuit à la biodiversité générale

    Châtaigne d’eau

    DESCRIPTION :

    • Feuilles flottantes, vertes, triangulaires ou lancéolées fortement dentelées
    • Produit de petites fleurs blanches (moins de 1 cm), avec 4 pétales
    • Produit une noix dure et « ligneuse » (graine), 3 à 4 cm de large, munie d’épines crochues

    HABITAT :

    • Lacs, rivières, ruisseaux et étangs, dans les eaux de 2 à 4 m de profondeur

    MODE DE PROPAGATION :

    • Lorsqu’elle est plantée trop près de la berge, cette plante ornementale peut se propager à d’autres secteurs à cause de la dérive des matières végétales lors d’inondations ou de pluies intenses
    • Les matières végétales (p. ex. fruits, graines) peuvent aussi être propagées par les bateaux ou toute autre embarcation ou équipement

    RÉPERCUSSIONS :

    • Peut former des tapis flottants denses, qui empêchent la lumière d’atteindre les plantes immergées et les animaux aquatiques

    Iris des marais

    DESCRIPTION :

    • Peut atteindre 30 à 100 cm de haut
    • Fleurs jaunes munies de trois sépales recourbés (ressemblant à de larges pétales) entourant trois plus petits pétales dressés, pousse en groupe de 2 à 10
    • Feuilles aplaties, 2 à 3 cm de large, et jusqu’à 1 m de long, retombantes
    • Fleurit d’avril à juillet

    HABITAT :

    • Milieux humides et eaux peu profondes des ruisseaux, rivières, lacs et étangs

    MODE DE PROPAGATION :

    • Lorsqu’elle est plantée trop près de la berge, cette plante ornementale peut se propager à d’autres secteurs à cause de la dérive des matières végétales lors d’inondations ou de pluies intenses
    • Les matières végétales peuvent aussi être propagées par les bateaux ou d’autres équipements

    RÉPERCUSSIONS :

    • Forme des peuplements denses qui peuvent supplanter les espèces végétales indigènes en diminuant les nutriments, les ressources et l’espace disponibles, ce qui nuit à la biodiversité générale
    • Peut aussi assécher un milieu humide
    • Les rhizomes (projections racinaires) peuvent causer des intoxications chez les animaux et des dermatites chez les humains si les liquides de la plante entrent en contact avec la peau

    Laitue d’eau

    DESCRIPTION :

    • Plante aquatique flottant librement; peut former de grands et denses tapis flottants
    • Les feuilles forment une rosette
    • Les feuilles épaisses et striées sont de couleur vert pâle, avec de courts poils blancs; leur bout est arrondi et leur base est étroite (2 à 20 cm de long)
    • Peut avoir de petites fleurs blanches ou vert pâle sur une tige courte
    • De nombreuses racines plumetées mesurant de 50 à 80 centimètres sous la rosette de feuilles.

    HABITAT :

    • Dans les eaux calmes des rivières, lacs, ruisseaux, étangs et fossés
    • On les retrouve généralement lorsque la température est élevée
    • Des observations ont été signalées dans des étangs reliés au canal Rideau à Ottawa

    MODE DE PROPAGATION :

    • Les matières végétales (p. ex. rosettes, feuilles, graines) peuvent aussi être propagées par les bateaux ou d’autres équipements (matériel de pêche, remorque à bateau, équipement de plongée, etc.)

    RÉPERCUSSIONS :

    • Peut former des tapis flottants denses, qui ralentissent le débit, appauvrissent les concentrations d’oxygène et empêchent la lumière d’atteindre les plantes immergées et les animaux aquatiques

    Faux-nymphéa pelté

    DESCRIPTION :

    • Longues tiges munies de branches atteignant 1 m ou plus, situées sous la surface de l’eau
    • Feuilles circulaires ou en forme de cœur de 3 à 10 cm de long
    • Fleurs jaune brillant munies de 5 pétales à marge dentelée
    • Produit des capsules contenant de nombreuses graines aplaties et ovales

    HABITAT :

    • Eaux calmes des rivières, des lacs, des étangs et des canaux
    • Peut également pousser dans la vase humide
    • Se retrouve dans les étangs reliés au canal Rideau

    MODE DE PROPAGATION :

    • Lorsqu’elle est plantée trop près de la berge, cette plante ornementale peut se propager à d’autres secteurs à cause de la dérive des matières végétales lors d’inondations ou de pluies intenses
    • Les matières végétales (p. ex. fruits, graines) peuvent aussi être propagées par les bateaux ou toute autre embarcation ou équipement

    RÉPERCUSSIONS :

    • Peut former des tapis flottants denses, qui appauvrissent les concentrations d’oxygène et empêchent la lumière d’atteindre les plantes immergées et les animaux aquatiques

    Butome à ombelle

    DESCRIPTION :

    • Peut atteindre 1 m de hauteur
    • Les fleurs sont disposées en ombelle et chaque fleur possède 3 pétales ovales rose blanchâtre
    • Tiges vertes ressemblant à celles des quenouilles, mais de forme triangulaire

    HABITAT :

    • Se retrouve près des berges ou dans les eaux peu profondes (jusqu’à 2 m de profondeur) des lacs, des rivières, des étangs, des ruisseaux, des milieux humides et des fossés

    MODE DE PROPAGATION :

    • Lorsqu’elle est plantée trop près de la berge, cette plante ornementale peut se propager à d’autres secteurs à cause de la dérive des matières végétales lors d’inondations ou de pluies intenses
    • Les matières végétales peuvent aussi être propagées par les bateaux ou toute autre embarcation ou équipement

    RÉPERCUSSIONS :

    • Peut supplanter les espèces végétales indigènes en diminuant les nutriments, les ressources et l’espace disponibles, ce qui nuit à la biodiversité générale

    Balsamine de l’Himalaya

    DESCRIPTION :

    • Les tiges sont creuses, lisses et souvent rouge violacé
    • Peut atteindre 1 à 3 mètres de haut
    • Les fleurs possèdent 5 pétales roses, blancs ou violets

    ESPÈCES SIMILAIRES :

      • Impatiente du Cap (ses fleurs sont orange)

    HABITAT :

    • Dans les milieux humides et près des berges des rivières, des lacs, des ruisseaux et des fossés en bordure de route

    MODE DE PROPAGATION :

    • Lorsqu’elle est plantée trop près de la berge, cette plante ornementale peut se propager à d’autres secteurs à cause de la dérive des matières végétales lors d’inondations ou de pluies intenses
    • Les matières végétales (p. ex. fruits, graines) peuvent aussi être propagées par les bateaux ou toute autre embarcation ou équipement

    RÉPERCUSSIONS :

    • Peut supplanter les espèces végétales indigènes en diminuant les nutriments, les ressources et l’espace disponibles, ce qui nuit à la biodiversité générale
    • Produit une grande quantité de nectar pour attirer les insectes pollinisateurs, ce qui pourrait entraîner une réduction de la pollinisation des espèces indigènes

    Cladocère épineux

    DESCRIPTION :

    • Très petit, longueur totale de 1,5 cm (dont la queue compte pour 60 %)
    • Longue queue droite, munie de 1 à 3 épines et se terminant par une pointe; bande rouge parcourant la moitié de la queue
    • Poche en forme de ballon renfermant les œufs (située sur le dos, au-dessus de la queue)
    • De couleur bleue, verte ou orange

    ESPÈCES SIMILAIRES :

    • Puce d’eau en hameçon (aussi une espèce envahissante, mais dont aucune observation n’a été rapportée dans le bassin versant à ce jour)

    HABITAT :

    • Dans les lacs et les rivières
    • Présent dans le lac Témiscamingue, des populations ont également été rapportées dans l’ensemble de la rivière des Outaouais
    • Il forme souvent un amas comprenant un grand nombre d’individus

    MODE DE PROPAGATION :

    • Transporté dans l’eau de cale des bateaux et dans les seaux à appâts
    • Peut également s’accrocher à des surfaces dures, comme la coque des bateaux, les moteurs et les équipements de pêche

    RÉPERCUSSIONS :

    • L’introduction d’un petit nombre de cladocères épineux peut mener à la formation d’une grande population
    • Peut entraîner un déclin de 30 à 40 % en moyenne des populations de zooplanctons indigènes, menant à l’appauvrissement des ressources alimentaires des petits poissons et des poissons juvéniles
    • Peut nuire aux activités de pêche en s’agglomérant autour des lignes de pêche, les rendant plus difficiles à remonter, ainsi qu’en obstruant les filets

     

    iNaturalist map of invasive species sightings

    En plus des signalements d’espèces envahissantes qui nous sont transmis directement par le formulaire de soumission, nous gardons l’œil ouvert sur les signalements d’espèces envahissantes dans le bassin versant qui ont été soumis sur d’autres plateformes comme iNaturalist (cette carte-ci) et Water Rangers.

    Des méduses dans le bassin versant de la rivière des Outaouais?

    Le Craspedacusta sowerbii est une méduse d’eau douce envahissante originaire de Chine. Elle a été signalée pour la première fois au Québec en 1938 et a depuis été signalée dans des lacs de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick et, ces dernières années, de la Colombie-Britannique et du Manitoba. Bien que cette méduse translucide ne dépasse pas 2,5 cm, sa prolifération dans les lacs canadiens peut être attribuée à l’augmentation des nutriments (due aux changements d’utilisation des terres) et aux températures de l’eau plus chaudes liées aux changements climatiques.